Les jeunes filles centrafricaines, en particulier celles de Bangui, à l’instar de leurs sœurs du monde entier ont été à l’honneur depuis quelques jours. Elles ont bouclé ce jeudi 23 avril 2015, au stade 20 000 places à Bangui, les manifestations marquant la ‘’Journée internationale de la jeune fille et les Nouvelles technologies ». Le ministre des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles technologies Bounandélé Koumba qui a présidé à l’organisation de cette Journée s’est réjoui de la réussite de cet événement historique et a fait le plaidoyer pour plus d’implication des jeunes filles et femmes centrafricaines dans le secteur des Nouvelles technologies.
Les jeunes filles mobilisées dans les établissements scolaires et universitaires de la capitale centrafricaine ont manifesté une semaine durant, la Journée internationale de la jeune fille et les Nouvelles technologies. Initiative incarnée et portée par le Chef de Département des Postes et télécommunications, chargé des Nouvelles technologies, Bounandélé Koumba.
Ces festivités ont été marquées, pour l’essentiel, par une vaste campagne de sensibilisation des principales cibles de cette manifestation, à savoir les jeunes filles et jeunes femmes sur les NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de communication), à travers les établissements scolaires et universitaires de Bangui. Le ministre Bounandélé, interrogé à l’issue de la manifestation, a bien voulu replacer l’enjeu de la célébration d’une Journée des NTIC en faveur de la fille dans le monde morne d’aujourd’hui. « Cette activité revêt une importance capitale, puisqu’il s’agit d’une cérémonie qui est célébrée de par le monde et instituée par l’Union internationale des Télécommunications. Il s’agit de faire découvrir aux jeunes filles et aux jeunes femmes le secteur des Nouvelles technologies de l’information et de communication et surtout de les amener à s’y intéresser. Je pense que pour participer efficacement au développement de notre pays, il faudrait qu’aussi bien les hommes et les femmes puissent apporter leur savoir-faire, en amenant les filles à comprendre cet enjeu et à s’intéresser au secteur des nouvelles technologies qui, aujourd’hui est un secteur très porteur, un secteur des grandes opportunités. Le monde entier est dominé par les nouvelles technologies. » a fait savoir le membre du gouvernement.
Revenant à la manifestation proprement dite, Bounandélé Koumba, dans le même entretien a résumé que « Nous avons essayé de mener une campagne de sensibilisation dans certains établissements scolaires et universitaires. Nous avons été au Lycée PI XII, à l’Université de Bangui, à New-Tech Institut. Ceci nous a permis d’avoir un large éventail de jeunes filles et jeunes femmes directement touchées au niveau de la capitale. Nous avons effectué des visites dans les différentes sociétés de téléphonies mobiles (Orange, Azur, Telecel, Moov) et aussi à l’ART et au Ministère des Télécommunications, pour permettre à ces filles de voir et toucher la réalité du travail au sein de ces sociétés et surtout le travail qui est fait par certaines filles qui se sont intéressées à ce secteur. Toutefois, je dis que c’est dommage que ces actions n’ont pas touché les filles des provinces, notamment dans les seize préfectures du pays. Mais, j’espère que par le canal des radios et les journaux, certes que ces jeunes filles seraient informées pour s’intéresser elles-aussi à ce secteur. »
Cette initiative a été saluée par les filles en direction de qui est organisée cette manifestation. Elles entrevoient en cela, non seulement l’honneur qui a été fait à la fille centrafricaine, mais aussi et surtout l’éveil de conscience sur les nombreuses opportunités qu’ont les filles dans le secteur des NTIC. Jovanie Ngalingbo est élève en classe de Terminal B au lycée Marie Jeanne Caron qui a participé bout à bout à toutes les manifestations : « C’est une très satisfaction et une fierté pour moi de venir prendre part à cette manifestation. Je suis heureuse parce que nous faisons justement partie de filles modernes qui devront affronter les nouvelles technologies qui se trouvent dans presque tous les domaines de la vie socioprofessionnelle. Moi, en tant qu’économiste, je plaide pour que les sociétés qui veulent s’implanter dans notre pays puissent avoir une pensée particulière pour l’emploi et la promotion des jeunes filles pour un bon développement de notre pays. Je suis également très reconnaissante envers le Ministère des Technologies qui a organisé cette manifestation et je remercie aussi les sociétés Moov, Telecel, Orange et Azur qui nous ont accompagnées dans cette manifestation qui honore les filles de Centrafrique. »
Rendez-vous est donc donné à la prochaine édition, celle de 2016.