Le gouvernement centrafricain a sommé les policiers en grève de reprendre le travail sous peine de sanctions pouvant aller de la suspension de salaire à la radiation des effectifs de la police pour les plus récalcitrants.
Depuis une semaine le gouvernement négocie avec les policiers, qui ont déclenché une grève il y a quinze jours, pour réclamer la prise en compte de leur statut particulier, des primes et des indemnités.
Au cours d’une conférence de presse conjointe, trois membres du gouvernement, ont sommé les policiers de reprendre du service, qualifiant leur grève d’illégale parce que déclenchée sans préavis et sans l’observation d’un service minimum.
‘’Les policiers doivent enlever les barricades qu’ils ont installées sur les rues qui mènent à leur direction générale et à leur ministère, car ils ne peuvent pas démarrer une séance des négociations avec le gouvernement et persister dans des actes de banditisme public’’, a déclaré le ministre d’Etat à la Justice, Aristide Sokambi, qui dirige la délégation gouvernementale à cette négociation.
Le gouvernement considère comme de la défiance les revendications des policiers et les propos tenus dans les médis par certains de leurs responsables.
Il a averti que ceux des policiers qui ne vont pas obtempérer à son ultimatum seront passibles de sanctions.
BB/LMM/APA