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© Autre presse par DR
Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l`ONU |
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, Hervé Ladsous a déclaré au cours d’une conférence de presse que je quitte la République Centrafricaine serein et raisonnablement optimiste », mardi 28 avril 2015 à Bangui.
Se prononçant sur la situation sécuritaire en Centrafrique, le secrétaire général adjoint, Hervé Ladsous s’est dit satisfait de l’évolution positive de la situation.
Il s’est félicité du travail abattu par la MINUSCA, six mois après son établissement. Tout en reconnaissant que la sécurité restait relative, il a formulé l’espoir qu’elle puisse s’améliorer notamment avec l’arrivée annoncée d’hélicoptères d’attaque et de drones.
Il a saisi cette opportunité pour réitérer la détermination de la Mission à relever les défis sécuritaires. Selon M. Hervé Ladsous, «la protection des civils s’améliore de manière continue parce que nous avons développé des actions de protections ciblées et coordonnées ».
Sur le processus de transition politique et particulièrement à propos du Forum national de Bangui, Hervé Ladsous espère qu’il se déroulera bien. «Cet évènement capital permettra de lancer des réformes majeures pour le peuple centrafricain et permettra à la Transition de céder la place à un régime démocratiquement élu ».
Pour M. Hervé Ladsous, «le Forum de Bangui, qui sera suivi d’élections inclusives et crédibles, sera un élément clé dans la bonne conclusion de la transition ».
Jouissant de la pleine capacité opérationnelle, avec le déploiement des capacités additionnelles autorisées par le Conseil de Sécurité, la MINUSCA a développé un plan opérationnel d’urgence afin de soutenir les autorités nationales pour assurer la tenue des élections de manière sécurisée et en temps opportun, si possible avant août 2015.
A ce sujet, il a indiqué que la mobilisation de la communauté internationale autour de la RCA «traduit une unité de but qui est de sortir le pays des longues années de crise qu’il a connues et de traiter les causes profondes du conflit».
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