Le gouvernement centrafricain a retiré le permis de recherche minière à une société chinoise de développement des sciences et technologies minières pour non respect des clauses contractuelles.
Le ministère centrafricain des mines reproche à la société chinoise d'être passée du statut de recherche à l'exploitation sans en aviser le gouvernement.
Une enquête du ministère des mines a révèle que la société chinoise exploitait l'or et le diamant de manière anarchique sans tenir compte du paramètre environnemental et qu'elle vendait ensuite frauduleusement les pierres précieuses, en violation de l'interdiction d'exportation du diamant prise contre la Centrafrique par le processus de Kimberley.
Face à autant de griefs, le gouvernement centrafricain a estimé que la société chinoise de développement des sciences et technologies minières n'avait plus sa place en Centrafrique parce qu''agissant contre les intérêts du peuple centrafricain.
En outre, depuis qu'elle s'est installée en Centrafrique, cette entreprise ne s'est jamais acquittée des taxes et du bonus minier qu'elle est censée verser à l'Etat centrafricain.
Le gouvernement centrafricain a accordé, en 2012, un permis de recherche à la société chinoise dans la localité de Nola, à l'ouest du pays. A cause de l'insécurité, la société chinoise a quitté le site en 2013. Elle est revenue s'y installer en 2014 pour reprendre les activités minières.
BB/LMM/APA