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A BAMBARI la foule oblige la Sangaris à libérer des Antibalaka
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  Centrafrique Libre
Soldat
© Autre presse par DR
Soldat français de la force Sangaris
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Des tirs à l’arme légère ont été entendus dans la soirée du lundi à Bambari. Ce sont les éléments de la Sangaris qui seraient à l’origine de ces tirs qui seraient liés à une altercation qu’ils ont eu avec des jeunes considérés comme des Antibalaka. Selon des sources biens informées contactées depuis Bambari (centre), les éléments de la force Sangaris ont arrêté, à l’issue de cette altercation, une douzaine de jeunes qu’ils ont pris pour des Antibalaka. Ces arrestations ont été confirmées à Centrafrique Libre par un officier de la Sangaris qui affirme avoir vu des jeunes armés « ces jeunes sont identifiés comme des Antibalaka. Ils étaient en promenade avec des armes dans la ville.

Les éléments ont seulement appliqué les mesures de confiance en les arrêtant. C’est lorsque nous avons voulu les désarmer que les choses se sont dégénéré et nous avons fait des tirs de sommation pour disperser la foule ». Un responsable des Antibalaka a réfuté cette affirmation « les jeunes arrêtés ne sont pas des Antibalaka. Ils ne sont pas membres du mouvement. C’est une confusion que la Sangaris a faite ».
Après les arrestations, la foule, mécontente s’est mise à manifester. « Nous nous sommes réunis pour dire non à l’agissement de ces forces internationales qui arrêtent qui elles veulent. C’est sur la pression de la population que la Sangaris a libéré les jeunes » a expliqué un père de famille qui a déclaré avoir participé à cette manifestation.
Pour l’officier de la Sangaris contacté par Centrafrique Libre, la pression n’a pas joué sur la libération des jeunes « l’objectif était de les désarmer. C’est ce qui a été fait. Leur libération devrait suivre de toutes les manières » a-t-il précisé. Ces derniers temps, la tension entre les Antibalaka et la Sangaris a monté d’un cran dans la ville de Bambari où se trouvent à la fois les Séléka et les Antibalaka.

Diane LINGANGUE
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