En marge du Forum de Bangui, huit groupes rebelles centrafricains ont signé mardi un accord avec le pouvoir au sujet de la libération des enfants-soldats enrolés de force dans leurs troupes. Un pas important vers la pacification du pays, salué par l'Unicef.
Le Forum de Bangui, qui réunit près de 600 participants de la crise centrafricaine pendant une semaine, a-t-il accouché d'une mesure concrète ? Un premier accord a déjà été signé entre le pouvoir et les représentants de huit groupes armés, dont les deux principaux - plusieurs factions de l'ex-rébellion Séléka et les milices anti-balaka. Au cours d'une cérémonie présidée par la ministre de la Défense Marie-Noëlle Koyara, en présence notamment des ambassadeurs de France et des Etats-Unis, et de représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (Ceeac), les rebelles ont promis de ne plus recruter d'enfants soldats et de relâcher plusieurs milliers d'entre eux.
"Nous nous engageons à respecter cet engagement pour donner la chance aux enfants centrafricains de bénéficier des mêmes chances que les autres enfants du monde entier. Nous nous battrons avec l'appui de la communauté internationale pour libérer tous les enfants que nous avons engagé dans nos rangs", a déclaré Abel Balinguele, un porte-parole du Front populaire pour la restauration de la Centrafrique (FPRC), venu signer l'accord bien qu'il boycotte le Forum de Bangui.
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