Bangui - M. Abdoulaye Bathily, un des médiateurs internationaux dans la crise centrafricaine et Président du présidium du forum national de Bangui, et Mme Marguerite Samba Maliavo, Ministre de la Santé publique et Présidente du Comité technique d’organisation dudit forum, ont appelé les délégués au forum de Bangui a plus de sérénité durant le déroulement des assises, mardi 5 mai 2015, à Bangui.
L’objectif de la séance du mardi 5 mai 2015 est de ficeler des mises au point et fixer les délégués sur l’organisation technique du Forum national de Bangui.
Concernant la répartition des salles pour les travaux en commissions, la salle de conférence de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) est réservée à la Commission 1 « paix et Sécurité » ; la salle de Conférence de l’Hôtel-restaurant Azimuts est retenue pour la Commission 3 « gouvernance » et deux salles de conférence du Complexe sportif 20.000 places sont consacrées à la Commission 2 et 4 « Justice et réconciliation » et « Développement économique et social ».
Le Comité technique d’organisation du Forum national de Bangui s’est également penché sur les questions de badges, accréditation et kits ; de restauration et d’hébergement, en vue de loger décemment les délégués venus des provinces et de l’extérieur du pays ; de santé, auxquels sont associés quelques centres de santé de la capitale centrafricaine ; de transports, pour faciliter l’acheminement des délégués vers les commissions ou vers leur lieu d’hébergement.
Aux fins d’éviter la digression lors des débats, M. Abdoulaye Bathily a conseillé aux participants l’humilité, en ce sens chacun d’entre eux est venu avec des préoccupations et des propositions, à soumettre au sein des commissions.
Il a demandé aux uns et aux autres de veiller à l’application du règlement intérieur du Forum national de Bangui ainsi que le code de bonne conduite des assises.
Dans le souci de partager des expériences en matière de crises, les délégués au Forum de Bangui ont suivi les témoignages de Rwandais, rescapés du génocide, ainsi que quelques préalables provenant des entités.
Alain Patrick MAMADOU