Le 29 octobre 2014, sur décision du ministre français des Finances et des Comptes publics, mes avoirs ont été « gelés ». Les motifs de cette décision sont obscurs : j’ai été accusé d’avoir voulu financer un coup d’État en Centrafrique, coup d’État qui n’a jamais eu lieu. Je pense également que mon opposition bien connue au régime d’Idriss Déby, n’est pas, non plus, étrangère à cette décision.
Durant six mois, il m’a donc été impossible d’effectuer une quelconque transaction bancaire – achat par CB, retrait d’argent à un distributeur – sans obtenir, auparavant, l’accord du ministère des finances. Cet accord était loin d’être automatique : je devais démontrer, à chaque fois, que cet argent ne me permettrait pas à projeter un coup d’état en république centrafricaine.
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