Une semaine après la révélation de soupçons de viols sur des enfants par des soldats français en Centrafrique, le ministère de la Défense organisait mardi 5 avril une première conférence publique sur le bilan de l’opération Sangaris.
"L’opération Sangaris est un cas à part pour l’armée française". Le général Patrick Brethous sait de quoi il parle. Commandant du Centre de planification et de Conduite des Opérations (CPCO) de l’armée, c’est lui qui fait remonter au président de la République les informations concernant les forces françaises engagées en Centrafrique au sein de l'opération Sangaris.
Le général était le premier, mardi 5 mai, à s’exprimer dans le cadre d'un cycle de quatre conférences ouvertes au grand public, entre mai et juin à l’École militaire de Paris, sur l’intervention de l’armée française dans ce pays en proie à une guerre civile depuis fin 2013. Un an et demi après son déclenchement, le chef d’état-major fait le pari d'expliquer aux civils l’opération Sangaris, comme il l’avait fait pour Serval au Mali.
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