Les policiers centrafricains ont levé le mouvement de grève déclenché il y a trois semaines sans obtenir la satisfaction de la moindre de leurs revendications.
Mis sur pression par les autorités centrafricaines qui ont menacé de les radier des effectifs de la fonction publique et de leur infliger des sanctions financières, les policiers ont été contraints d'arrêter leur mouvement.
Cette décision fait également suite à une médiation entamée par le Conseil national de transition (CNT), qui a demandé aux policier grévistes d'enlever les barricades érigées sur la voie publique et de reprendre du service, en attendant que le gouvernement se penche sérieusement sur leurs revendications.
Les policiers centrafricains réclament des primes d'habillement, de logement ( …) ainsi que les incidences financières en rapport avec le statut particulier que leur avait octroyé en 2009 l'ancien président Franà§ois Bozizé.
Mais l'ancien chef de l'Etat n'avait pris aucun décret d'application en vue de l'exécution de ces dispositions.
Les policiers grévistes réclament également l'annulation du décret nommant certains des responsables de la police, particulièrement le directeur général qui est un officier de la gendarmerie, à la tête des forces de police nationale.
Le gouvernement a signifié aux grévistes que l'Etat n'était pas en mesure de donner satisfaction à leurs revendications car les salaires des fonctionnaires sont payés par la communauté internationale qui ne peut plus supporter des charges supplémentaires.
BB/LMM/APA