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© Agence de Presse Africaine par DR
Financement Angolais : le Premier Ministre centrafricain, Mahamat Kamoun face au conseil de transition |
Alors qu’il était donné partant quelque soit l’issue du Forum de Bangui, le premier ministre centrafricain Mahamat kamoun se battrait pour sa place. D’après des sources dignes, plusieurs tractations s’effectuent actuellement pour mettre en minorité la Coordination des partis politiques qui dénonce la mauvaise gestion de la chose publique et l’amateurisme au sommet de l’État.
Notons qu’au deuxième jour du forum, le président de cette plate forme politique, Joseph Béndounga avait plaidé pour une nouvelle transition, seul gage pour lui d’un retour de la stabilité et de la paix.
A ce jour, seuls vingt deux partis sur une cinquantaine avant le début du Forum, figurent au sein de cette coordination. Ce qui fait croire des observateurs que certains leaders auraient cédé à la générosité des tenants du pouvoir qui ne badinent pas avec cette transition si juteuse.
Selon des sources concordantes huit groupes armés majoritairement issus des rangs de l’ex coalition séléka s’apprêtent à publier un communiqué de presse dans lequel ils affirment un soutien inconditionnel aux autorités de la transition. Le texte précise également la volonté de ces derniers de maintenir le PM Mahamat kamoun jusqu’à la fin de la transition.
On ignore encore la motivation de ces acteurs politico- armés qui continuent de plonger la RCA dans l’abîme. L’appât du gain facile pourrait être l’une des raisons qui ont poussé ces partis politiques et ces groupes armés à soutenir le premier ministre.
Si les leaders des partis politiques avaient fait montre d’une détermination en allant au Forum pour déballer des problèmes qui minent le développement de la RCA et y apporter des solutions selon leur dire, ce retrait montre aujourd’hui qu’ils avaient d’autres objectifs.
Ils avaient promis de répondre de la plus belle manière aux nombreuses accusations du peuple qui les rend responsable de son malheur, c’est désormais une peine perdue.
C’est sans doute pour les primes de participation et pour la figuration que certains leaders politiques centrafricains avaient brandit la menace de descendre dans la rue et d’imiter les Burkinabés.
Car comment comprendre cette volte face en si peu de temps seulement après la mise en place de cette plate forme?(Affaire à suivre)
Wilfried Maurice SEBIRO
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