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© Autre presse par DR
Abdoulaye Miskine, chef rebelle centrafricain combattants du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) |
Baboua - La population de la ville de Baboua vit, ces derniers temps, dans la psychose générale à cause des exactions commises par des hommes armés identifiés par les habitants comme étant les éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine. Ces hommes armés ont multiplié les attaques contre les véhicules de transports. Le mercredi 13 Mai dernier, cette bande armée a tiré des balles réelles sur les véhicules de transport en commun en provenance de Gara-Mboulai, ce qui a fait des victimes.
Une source proche de la gendarmerie de Baboua, ces attaques sont perpétrées par « les éléments du Front Démocratique pour le Peuple Centrafricain (FDPC) de Abdoulaye Miskine. C’est eux qui ont braqué et pillé les passagers en provenance de Gara-Mboulaye ce mercredi 13 mai à douze kilomètres de la ville de Baboua » a expliqué cette source militaire.
La même source donne un bilan d’une autre attaque « ils ont tiré sur un motocycliste qui a été blessé à la tête où il a été conduit à l’hôpital pour des soins sanitaires ».
Selon nos sources, dans la soirée du mercredi, ces hommes armés ont tiré encore sur le contingent camerounais de la Minusca qui aurait riposté. Cette information n’a pas été confirmée par la Minusca.
Une autorité communale de la ville de Baboua, a fait signifier au RJDH que « ces derniers temps, la population de Baboua ne vit plus comme avant. Elle ne peut pas en ce moment vaquer librement à ses activités à cause des exactions commises par les éléments de FDPC à quelques kilomètres de la ville ».
Ce dernier a confié au RJDH que la population est terrifiée par ces attaques « personne n’est rassurée parce qui arrive. L’inquiétude se lit sur les visages » a précisé cette autorité locale qui a requis l’anonymat.
Il appelle les leaders des groupes armés signataires de l’accord de cessez le feu et de désarmement, à respecter leur engagement.
Selon les informations, plusieurs victimes se trouvent en ce moment à la barrière de Baboua pour être évacuées dans un centre de santé par les éléments de la Minusca camerounaise afin de recevoir des soins médicaux.
La population de cette localité demande au gouvernement de déployer de nombreux militaires dans la région pour sécuriser le tronçon Baboua-Garamboulaye.
Ces attaques se sont intensifiés après le communiqué de presse publié par le FDPC et signé de son président qui affirme ne pas se reconnaitre dans les résultats du forum de Bangui / Job Mohouma.
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