VATICAN — Le Pape a rencontré ce matin les évêques centrafricains au terme de leur visite Ad Limina. Dans le discours qu’il leur a remis, il exprime d’abord au peuple du Centrafrique tout entier l’assurance de sa proximité : "Je sais les souffrances qu’il a vécues et qu’il vit encore, ainsi que les innombrables témoignages de foi et de fidélité que les chrétiens ont rendu au Christ ressuscité en de multiples occasions. Je suis particulièrement sensible à tout ce que vos communautés ont fait en faveur des personnes victimes des violences et des réfugiés". S’adressant ensuite à ses hôtes, il reconnaît la difficulté d’une tâche qui "touche au mystère même de Jésus-Christ mort et ressuscité. C’est lorsque le mal et la mort semblent triompher que l’espérance d’un renouveau fondé sur le Christ se fait jour. C’est quand la haine et la violence se déchaînent, que nous sommes appelés...à répondre par le pardon et l’amour. Si, hélas, il n’en a pas toujours été ainsi dans les événements récents en Centrafrique, c’est bien le signe que l’Evangile n’a pas encore partout pénétré profondément le c’ur du peuple de Dieu, au point d’en changer les réflexes et les comportements. Vos Eglises sont d’évangélisation récente, et c’est votre principale mission que de poursuivre l’’uvre à peine commencée. Vous ne devez donc pas vous sentir découragés dans la tempête que vous traversez, mais au contraire y trouver, dans la foi et l’espérance, la source d’un enthousiasme et d’un dynamisme nouveau".
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