C’était le Forum de tous les dangers et le Forum de tous les espoirs. "La rencontre de la dernière chance", a martelé la présidente de transition Catherine Samba-Panza. Après 30 mois de conflits entre les milices majoritairement musulmanes ex-Seleka et groupes d’auto-défense chrétiens anti-Balaka, qui ont plongé le pays dans un chaos sans nom, mettre les belligérants autour de la table n’avait rien d’évident.
L’enjeu ? Amorcer un processus de réconciliation nationale et préparer le terrain à des élections présidentielles, en rassemblant les représentants des principales forces politiques présentes dans le pays. Contrairement aux Cassandre qui prédisaient un échec retentissant, il a finalement eu lieu, sans morts ni blessés, ce qui est en soi une victoire. Reporté à plusieurs reprises, accouché dans la douleur, ce forum a rassemblé, sous la surveillance étroite des représentants des principales grandes instances internationales, plus de 500 personnes du 7 au 11 mai au cœur de Bangui. Les quatre ateliers "paix et sécurité", "justice et réconciliation", "gouvernance"et "développement économique et social", ont abouti à pléthore de recommandations.
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