Les femmes centrafricaines veulent disposer d’un quota de 30% dans toutes les sphères de décision de leur pays conformément aux recommandations du forum national de réconciliation qui s’est déroulé du 5 au 11 mai dernier à Bangui.
Ces assises nationales ont recommandé qu'une place plus importante soit réservée aux femmes centrafricaines dans toutes les structures du pays.
''La dimension genre doit être rapidement prise en compte parce que les femmes ont été les principales victimes de la crise qui a secoué le pays'', a estimé Mme Dorothée Malenzapa, présidente d'une association féminine, à l'occasion d'une conférence organisée mercredi dernier à Bangui, par l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).
La conférence avait pour but de faire le bilan de la participation des femmes centrafricaines au forum national de réconciliation et de faire le point de toutes les décisions prises en leur faveur par le forum.
''Ce qui a été dit pendant le forum est très fructueux'', a déclaré Dorothée Malenzapa, qui faisait partie de la soixantaine de femmes leaders ayant pris part au forum.
''Il faut une action visible et rapide pour une cohésion sociale entre les femmes et, surtout, pour les pousser à être solidaires car avec un seul doigt on ne peut rien faire'', a-t-elle ajouté.
A l'issue de la conférence de mercredi dernier, les femmes leaders ayant pris part au forum national de réconciliation ont décidé de mettre en place une feuille de route fixant les engagements urgents à prendre en faveur des Centrafricaines.
La conférence de l'UA et de la CEEAC devait effectivement déboucher sur ''le développement de feuille de route sensible au genre pour l'application des recommandations issues du forum national de Bangui''.
Avant le forum national de Bangui, les femmes leaders ont bénéficié de l'encadrement d'un certain nombre d'associations et d'institutions en vue de l'efficiente et de l'efficacité de leur participation à ces assises.
BB/LMM/APA