Depuis le 15 septembre, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a pris le relais de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), déployée jusqu’alors sous l’égide de l’Union africaine.
La mise en place de cette nouvelle mission des Nations unies, qui a bénéficié de l’apport immédiat de 1.700 hommes supplémentaires, permet ainsi à la force Sangaris de revoir son dispositif dans ce pays, où elle est engagée depuis le 5 décembre 2013 avec la mission de mettre un terme aux affrontements entre combattants de l’ex-Séléka et les miliciens anti-balaka, ainsi qu’aux exactions commises par ces factions.
Ainsi, depuis le 19 septembre, le Groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu, commandé par le colonel Armel Dirou et constitué par des éléments du 4e Régiment de Chasseurs (RCh), du 7e Bataillon de chasseurs alpins (BCA) et du 1er Régiment Étranger de Génie (REG), a été relevé par un bataillon de casques bleus bangladais dans l’ouest du pays.
Comme l’a rappelé l’État-major des armées (EMA), le GTIA de Boissieu a « opéré durant 4 mois dans une zone de responsabilité étendue et variée, entre Bouar et Bossangoa, afin de rétablir un niveau minimum de sécurité et permettre ainsi le retour de l’administration » centrafricaine.
Toutefois, le mandat du GTIA de Boissieu n’a pas été aussi calme que le laisse supposer le communiqué de l’EMA… Début août, il a eu à faire face à une situation extrêmement délicate à Batangafo. Les militaires y furent sévèrement accrochés par des éléments présumés de l’ex-Séléka lourdement armés, au point qu’il avait fallu l’intervention de Rafale venus de N’Djamena et d’hélicoptères.
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