Construites sous le régime de l’ancien président Jean Bedel BOKASSA dans les années 1970, les infrastructures de l’unique Université de Bangui sont aujourd’hui dans un état de délabrement avancées dont les chambres des campus universitaires. Une gestion opaque des fonds destinés pour l’entretien des chambres part des autorités en charge de la gestion de cette structure et une occupation à caractère patrimonial des chambres par certains étudiants se sont installées dans les locaux de cette Université, ce qui gangrène le bon fonctionnement de cette institution. Cette mauvaise gestion s’est également élargie aux campus de l’Ecole Normale Supérieur (ENS). Les étudiants qui ont déjà terminé leurs études exploitent toujours les bâtiments à des fins commerciales telles que (la vente de l’eau fraiche, les prestations des services informatiques et la conservation des produits frais. Ce qui a un impacte énorme alors sur la consommation électrique et qui constitue un manque à gagner pour l’Enerca. Cette situation est un véritable handicape aussi pour les étudiants venus des villes de provinces qui n’ont pas de parent à Bangui et qui devraient en principe occuper ces sites. Car Ils n’ont pas les moyens nécessaires de prendre des maisons en location durant la période de leurs études.
C’est devenu aujourd’hui presque une habitude pour les étudiants qui ont déjà terminés leurs études à l’Université de Bangui. Certains peuvent passer de 5 à 10 ans sur le campus universitaires après la fin de leurs études, aucune personne les inquiète, de l’ANECA entendez l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains et en passant par les autorités en charges de la gestion des infrastructures universitaires. Cette situation est un véritable handicape pour les étudiants ressortissants des villes de provinces et ceux de Bangui qui veulent intégrer le campus universitaire. Depuis plusieurs années, le système établi par les résidants des campus de l’Université de Bangui ressort du fait que si vous voulez céder une chambre à un autre étudiant, il incombe à ce nouveau de vous verser une somme allant de 45000 à 60000 FCFA avant de quitter.
Autrement dit, certains étudiants ont pris le campus de l’Université de Bangui comme leurs propres patrimoines, au vu et au su des autorités universitaires. Dans la norme, à la fin de leurs études, tous étudiants qui réside sur le campus est habileté de quitter immédiatement le site pour laisser la place aux nouveaux venus. Ce qui aujourd’hui n’est pas le cas pour certains étudiants qui ont finis leurs études. L’Etat Centrafricain à une part de responsabilité dans cette affaire pour la simple raison qu’il n’assume pas ses responsabilités régaliennes concernant l’attribution des chambres. Les frais de chambre versés par les étudiants à raison de 9000 FCFA pour le campus de l’ENS et 15000 FCFA pour les chambres de l‘Université qui devraient servir de l’entretien des locaux ne sont pas faits. Théophraste BOMANGUI secrétaire général de l’ANECA s’indigne contre ce comportement car dit-il « à chaque mandat des membres du bureau exécutif de l’ANECA, ils prennent la question de l’occupation illégale des campus comme leur cheval de batail dommage qu’ils n’arrive pas à décanter cette situation. Il y’a certains étudiants qui sont sur le campus depuis plus de 10 ans c’est inadmissible. Dans nos campagnes pour l’accession à la tête de cette association, on a fait également de ce problème une préoccupation, nous nous sommes confronté à d’énorme difficulté. On ne baisse pas le bras ce phénomène doit s’arrêter pour donner la latitude aux étudiants démunis de résidé sur le campus… ».Cette réaction pour lui, est sa préoccupation de tous les jours car les observateurs sociaux lui pose plusieurs questions sur cette situation mais entant que responsable d’une association de l’Université, il tante de les convaincre. Avec un tel comportement, comment ferons les futures bacheliers qui se trouvent encore sur les bans du primaire et secondaire?
Responsabilité de l’ANECA et du service d’attribution des chambres
Plusieurs étudiants avec lesquels nous avons échangés sur ce dossier incombent la responsabilité aux autorités en charge de la gestion des sites Universitaire et ceux de l’ANECA, qui selon eux seraient à l’origine de ce phénomène. Cette occupation illégale montre à suffisance l’incapacité des autorités du Ministère de l’Enseignement Supérieur et notamment ceux de l’Université de Bangui à bien gérer les infrastructures éducatives. Sur cet aspect souhaite réagir un occupant de cité de l’ENS qui préfère rester anonyme « Bien sur qu’on à déjà terminer nos études, souhaitons rester sur le campus pour faire nos petits commerce car au quartier on se confronte à des difficultés d’électricités. Nous résidons ces campus au vu et au su de ces autorités en charge de la gestion de ces infrastructures, ce qui suppose qu’elles sont d’avis avec nous, et de toutes les manières moi, j’avais acheté ma chambre à 45000FCFA dans les années 2000 j’attends trouver un preneur avant de déménagé. Sans ambages notre source se réjouit de sa longue durée sur le campus. Il n’a aucune crainte pour le service qui s’en charge de la gestion cités universitaires et qui n’existe que de nom. L’autre aspect soulever par ces occupants illégaux relève du fait que, les fonds alloués par le Gouvernement qui devraient servir de réaménagement de ces bâtiments n’ont jamais été utilisés a bonne escient. Ces étudiants nous laisse croire que ces eux qui mobilisent leurs maigres moyens pour l’entretien des dits locaux ce qui selon eux justifie cette longue vie sur le campus.
Bonne Année GUITIMO président de l’Association des Etudiants de la Faculté des Lettres à l’Université de Bangui condamne avec la dernière rigueur cet acte et demande humblement à ceux qui ont déjà finis les cours de quitter le plutôt possible les campus « il revient à nous de donner une leçon de morale à nos cadets. Il est de la responsabilité de nous, qui avons déjà finis de céder la place à ceux qui en ont besoin. L’ANECA et L’Université n’assument leurs charges régaliennes nous devons leurs apprendre cela. Un étudiant digne de se nom ne peut afficher ce comportement et de sur quoi un cadre de demain, c’est dommage!…». Plusieurs étudiants venus des villes de province et qui n’ont pas de parent à Bangui ont rebroussé chemin à cause du manque de lieux d’habitation. « La vie est très difficile à Bangui pour nous qui sommes venus des villes de provinces certains parents qui sont sur place nous accueillent que pour quelques temps. Vous ne pouvez même pas espérer une chambre sur le campus universitaire, c’est ce qui m’oblige à rentrer au village ; une mauvaise gestion gangrène l’Université de Bangui, les autorités doivent prendre leurs responsabilité», laisse croire Marien Mongonou ancien étudiant de 1ère année de Droit en provenance de Bouar. Centrafrique Ressources tente en vain de mettre la main sur les responsables du service qui est habileté de géré ces locaux. Toutes fois, nous sommes disposé pour leurs version de fait.
Igor Djeskin SENAPAYE