Kaga-Bandoro -- Les autorités locales et les responsables des déplacés se sont réunies pour parler de la sécurité à Kaga Bandoro où la situation sécuritaire reste inquiétante. Ces autorités locales ont demandé l’implication du gouvernement afin de créer les conditions de sécurité dans la ville.
Le responsable des déplacés de la ville de Kaga-Bandoro, Enock Ngoya-Nago s’est interrogé sur le retour des déplacés dans leurs foyers vu que les exactions continuent de se faire enregistrer. Il a déploré cette situation et demandé au gouvernement centrafricain et à la Minusca de tout mettre en œuvre pour la réhabilitation des Forces Armés Centrafricaine pour un retour définitif de la sécurité dans la ville « c’est la seule condition aujourd’hui pour que les déplacés rentrent chez eux » a-t-il noté.
L’adjoint au maire de la ville des Mbrès, Benoit Mbétibada présent à Kaga-Bandoro a signifié que la sécurité commence à revenir dans sa ville mais « sur l’axe qui mène à Kaga-Bandoro la situation sécuritaire est inquiétante une raison qui les empêche nos déplacés de regagner la ville » a-t-il expliqué.
Jean Daniel Ketteguia président du comité de concertation de la ville des Mbrès a rappelé que deux réunions ont été organisées afin de sensibiliser les peulhs armés à rejoindre leurs villages « mais cela est resté sans succès et ils continuent de commettre des exactions sur la population » a-t-il martelé.
Le préfet intérimaire de Nana Gribizi a donné des précisions sur le problème réel que rencontre la population de sa préfecture. « On peut dire que la ville de Kaga-Bandoro est sécurisée car depuis on entend plus les coups de feu et la population circule librement, les chrétiens et les musulmans ».
Il a déploré la persistance des d’exaction enregistrées ces derniers temps aux environnants de Bandoro « tous les jours, les habitants des zones périphériques regagnent la ville de Kaga-Bandoro à la recherche de la sécurité. La population de la ville quant à elle, ne peut pas vaquer à ses travaux champêtres de peur de perdre leur vie en brousse », a-t-il noté.
Il a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités afin de les aider dans leurs tâches. Kaga Bandoro est l‘une des villes où les groupes armés sont encore basés. /Daniel Nguereléssio