Le Forum national de Bangui a été également un moment de rencontre entre les personnalités qui ont rehaussé de leur présence à ce grand rendez-vous inter-centrafricain. Mais pendant que les uns et les autres trouvaient ce moment pour se serrer les mains et faire des accolades, l’ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas et le président de l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), Amine Michel ont fait brûler le torchon. L’Argentier centrafricain est-il victime de son propre argent distribué au tour de bras ou de sa politque?
Les choses se sont passées de manière inaperçue à l’intention des centaines de participants présents lors de la clôture du Forum. Tout a commencé avant la cérémonie de clôture lorsque Amine Michel faisait son entrée dans l’hémicycle du palais du Conseil national de Transition (CNT). Aux premières vues du président de l’UNDP, il a d’emblée aperçu monsieur Malinas dans la salle. Alors il lui tendait deux fois la main pour le saluer mais l’ambassadeur ne l’ai pas serré la main en signe de mépris et de méchanceté.
« Bonjour Excellence ! »; « Bonjour Excellence ! », c’était en ce terme de courtoisie avec la main tendue que le président de l’UNDP Amine Michel voulait saluer Charles Malinas qui l’a dédaigné par un silence qui dit tout, même si le refus de lui serrer la main en est un signe de discorde.
Ayant constaté l’acte méprisant, le protocole de Michel Amine s’est vu dans l’obligation de diriger ce dernier vers la place réservée aux hommes politiques. Complètement abattu, il s’est dirigé tout doucement vers la direction qui lui a indiquée son protocole.
L’acte de mépris exprimé par l’ambassadeur de France en vers l’Argentier centrafricain n’est ni fortuit ni gratuit. Ce scandale laisse croire que, visiblement, rien ne marche plus entre Malinas et Amine. Au dessus tout, c’est en quelque sorte un signe de désintéressement expliquant que le président de l’UNDP, candidat à la course magistrature suprême
me de 2015 en Centrafrique, n’est pas non plus le favori de la France quel que soit le miracle opéré.
Dans sa déclaration à la presse nationale et internationale par une conférence de presse tenue, le 02 avril 2015, le président de l’UNDP n’était pas allé au dos de la cuillère pour fustiger les anciens premiers ministres prétendant postuler aux élections présidentielles 2015. Car, selon lui, ce sont ceux-là qui ont occasionné les différentes crises qu’a connues la République centrafricaine. Car, disait-il, ils n’ont jamais prévenu la RCA d’une entière crise économique et pourtant c’est leur devoir.
Par ailleurs, le président de l’UNDP avait gobé de tarir les autorités actuelles de la transition de n’avoir pas exigé des forces internationales en République centrafricaine le
désarmement forcé des milices armées qui continuent d’imposer leur loi sur la population éprise de paix et de justice.
S’agissant de la France qui impose des Chefs d ‘État aux Centrafricains, Amine n’était pas passé par quatre chemins pour fustiger les candidats qui, selon lui, comptent sur la France afin d’obtenir la magistrature suprême de l’Etat centrafricain. Des déclarations qui peuvent avoir de répercussions sur son auteur qui a déjà commencé de les subir.
Il faut dire que l’arrestation de Michel Amine à l’aéroport international Bangui M’poko a de mystères que personne ne le croit. Le président de l’UNDP peut désormais connaître un à un ses détracteurs. Pour assurer ses derrières, il fera mieux de contrôler son propre ombre ou de regarder dans son propre miroir.
Bangui, Eric NGABA Pour CNC