La ville de Gamboula accueille depuis le lundi denier, de nombreux déplacés en provenance des villages, Sahéri, Gbombo, Gadawa et villa-koko. Ces villages ont été attaqués par des hommes armés qui seraient, selon la population, des éleveurs peulhs
Selon un habitant du village Koko joint par le RJDH, plusieurs personnes des différentes communes ont fui les hostilités des hommes en arme assimilés à des peulhs. « J’ai eu la vie sauve grâce à la réaction des groupes d'auto-défenses du village Koko, appuyés par Les assaillants ont été mis en débandade suite à la réaction de ces miliciens », a-t-il expliqué.
La même source a fait savoir que le village Gbombo a aussi été attaqué « une vingtaine de personnes ont été blessés et d’autres tuées pendant l'attaque"
Une source proche du commissariat de police de la ville de Gamboula, a expliqué que certains présumés assaillants seraient installés au village Lolo, une localité camerounaise à proximité de la rivière Mbombé, qui sépare la sous-préfecture de Gamboula à celle de Kédjo.
Selon des informations du RJDH, ces attaques se sont soldées par des pertes en vies humaines (impossible d’avoir le bilan à l’heure actuelle) et des maisons incendiées.
Plus d’une centaine de personnes déplacées, qui ont fuit la région d’Amadagaza, ont trouvé refuge dans la ville de Gamboula.
Depuis ces attaques, les forces nationales et internationales ne sont pas intervenues dans ces zones. /
Max Gogué.