Selon l’agence Reuters, qui cite un rapport onusien remis vendredi au Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU), il existe de fait une partition de la République centrafricaine entre l’ouest du pays tenu par les milices anti-balaka et l’est contrôlé par les musulmans de la Séléka.
Les experts de l’ONU ont noté que les affrontements en Centrafrique ont fait au moins 2.400 morts dans la population civile entre décembre et avril, même si le bilan effectif est probablement beaucoup plus lourd, de nombreux décès n’étant pas signalés.
« Le pays est de facto divisé en deux (…) avec une présence dominante de milices Anti-balaka dans l’Ouest et de la nouvelle Séléka dans l’Est », poursuit le rapport, toujours cité par Reuters. Les milices se livrent à tous les trafics, notamment ceux de l’or des mines artisanales pour la Séléka, et des diamants pour les anti-balaka.