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Bangui : Une mobilisation communautaire pour sauver l’école Saint Charles de l’érosion
Publié le dimanche 24 mai 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Une mobilisation communautaire pour sauver l’école Saint Charles de l’érosion
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Bangui - « Il faut sauver Saint Charles de l’érosion », c’est le slogan de la mobilisation communautaire contre l’érosion qui risque de faire écrouler les mures et bâtiments du complexe scolaire Saint Charles, de l’orphelinat et de la résidence des Pères Spiritains et des sœurs. Une première mobilisation a eu lieu ce samedi 23 mai sur le lieu de la catastrophe naturelle.

Aux premières vues, la situation est effrayante. L’érosion a gagné les mures de la clôture, rendant impossible la circulation à côté de ce canal qui longe la clôture de l’Ecole Saint Charles. Des volontaires ont frayé le passage, en créant une sorte d’escalier pour aider les gens à emprunter cette voie.

C’est depuis près de trois ans que cette érosion menace la concession du complexe scolaire Saint Charles. Les Pères Spiritains, pour atteindre leur résidence passent dans la cours de l’école. Ils ont décidé de trouver une solution palliative à ce problème, en lançant un appel de solidarité aux bonnes volontés.

« Depuis un certains temps, on s’est rendu compte de la gravité de la situation. Il ya une école juste à côté du fleuve et le passage est par ici. Il y a l’orphelinat à côté, la résidence des sœurs, la résidence des Spiritains et l’école Saint Charles. Ces structures sont fortement menacées par l’érosion. Nous avons mobilisé les chrétiens et d’autres personnes pour une action communautaire dans l’objectif de sauver la situation », a justifié le Père Vianney Koualet.

Le Complexe Saint Charles compte au moins 6.000 élèves et lycéens. Un orphelinat dans la concession de cet établissement héberge une centaine d’enfants dont les mures de leurs dortoirs sont déjà touchées par l’érosion.

Un travail de sauvetage

Selon le Père Vianney Koualet, cette action est un déclic. « Ce que nous voulons faire, c’est une interpellation. Le gouvernement doit se réveiller et prendre à bras le corps ce problème », a-t-il lancé.

« Nous n’avons reçu aucun financement. Mais c’est l’effort de ceux qui viennent prier ici. Nous avons déjà reçu 520.000 alors que le devis avait atteint 5 millions. C’est vraiment une goute d’eau dans la mère », révélé le Père Spiritain Vianney Koualet.

Alain Bonaventure Mamadou l’ingénieur en génie civile a noté que les travaux consisteront à remplir du sable dans les sacs pur soutenir les murailles. « C’est par rapport au moyen que nous nous sommes convenus d’acheter des sables, des sacs qui seront remplis afin de soutenir les mures. Les travaux ne vont pas durés. Ce que nous auront à faire est de deux ans au plus », a dit l’ingénieur.

D’autres conséquences de l’érosion

Jusqu’au fond de la clôture, se trouve l’Ecole Bangui-Fleuve qui n’a pas fonctionné cette année. L’école est envahie par des hautes herbes. Certaines personnes ‘’démunies’’ ont occupé quelques salles des classes pour selon eux « assurer la protection des locaux ».

Les élèves de cette école ont été repartis entre les écoles Lakouanga et Saint Jean de Bruxelles. Certaines personnes rencontrées autours de l’école déplorent cette situation et appellent le gouvernement à vite réagir pour reconstruire cette voie.

En face de l’Ecole Bangui-Fleuve sur l’autre côté de la rive se trouve le Complexe Préparatoire Internationale (CPI). Cet établissement privé est aussi menacé par l’érosion si rien n’est fait. Pour les passants rencontrés, le gouvernement doit prendre sa responsabilité pour aménager les deux abords du canal dont le nid d’eau s’agrandi à chaque forte pluie.

D’après les Pères Spiritains, le début des travaux de sauvetage est prévu pour lundi prochain.

Fridolin Ngoulou
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