François Hollande et la présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, ont "constaté" mercredi "la parfaite coopération" des justices de leurs deux pays pour "faire la lumière" sur les accusations de viols d’enfants portées contre des militaires français en Centrafrique, selon l’Elysée.
"Les deux chefs d’Etat ont constaté la parfaite coopération entre la justice des deux pays dans la conduite des enquêtes en cours", a déclaré la présidence française dans un communiqué à l’issue d’un entretien de trois quarts d’heure à l’Elysée.
Ils "ont évoqué la coopération des justices française et centrafricaine pour faire la lumière sur cette affaire" présumée de viols, a-t-on précisé dans l’entourage du président français.
L’affaire a été révélée en avril par le quotidien britannique The Guardian sur la base d’un rapport de l’ONU contenant des témoignages d’enfants qui affirment avoir été violés par des militaires français au début de l’intervention française en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014.
François Hollande, selon le communiqué de l’Elysée, s’est par ailleurs "félicité des résultats du forum de Bangui, qui marque un nouveau progrès vers la paix en République centrafricaine, notamment en matière de désarmement et de libération d’enfants-soldats".
"Il a noté les efforts des autorités de transition pour préparer les élections (présidentielle et législatives, NDLR) et instaurer des mécanismes permettant de lutter contre l’impunité, comme la Cour Spéciale de Justice", a poursuivi l’Elysée.
Selon l’entourage de M. Hollande, la France souhaite que ces élections "se déroulent dans les meilleures conditions" et soient "incontestables et transparentes".
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