Conférence de presse conjointe Sangaris et Eufor-RCA ce jeudi à la base militaire de M’Poko.
Deux sujets évoqués pour l’essentiel, le départ de la SANGARIS de la ville de Bouar, et les opérations d’appui de la SANGARIS à la MINUSCA.
Le responsable de presse, le Lieutenant-colonel Pierre-Yves SARZAUD a fait le point, en confondant encore la MINUSCA et MISCA, manque d’habitude sans doute.
Il a estimé que la situation dans l’Ouest de la RCA était stabilisée, et que le passage de témoin à la MINUSCA pouvait se faire en toute sécurité.
“Les éléments de Sangaris ont transmis dernièrement la main à la MINUSCA (NDLR : le 19 septembre dernier).
Donc le GTIA de Boissieu (à Bouar) qui était responsable de la zone Ouest de la Centrafrique, a rétabli dans cette zone un niveau de sécurité minimum qui a permis aux centrafricains de retrouver une vie à peu près normale.
Il y a un Préfet qui est en place, il y a la Gendarmerie, il y a la Police.
Il y a aussi bien sûr de la Justice.
Donc on était véritablement dans une situation où il était possible de pouvoir transmettre cette zone à la MINUSCA qui va continuer le travail.”
Sur l’appui à la MINUSCA
” A Bangui comme à Bambari, nous sommes en appui de la MINUSCA.
Dans les deux cas, la MINUSCA a été mise en difficulté.
A Bangui par exemple, il y’avait une foule qui était véritablement hostile. On a appuyé la MINUSCA, pour qu’elle puisse réaliser son travail.
La SANGARIS a utilisé la Force, juste ce qu’il fallait, et s’est retirée en arrière, pour que l’on n’arrive pas à une escalade de la violence.
A Bambari on a fait la même chose.
La MISCA (MINUSCA) a eu deux blessés, il est normal que l’on intervienne. La population était terrorisée.
Dès lors que les lignes rouges sont franchies, que ce soit pour atteinte à la population, ou atteinte à la MISCA, la SANGARIS intervient et fait appliquer les mesures de confiance.”
Toutefois, la question du retrait des troupes françaises de Centrafrique n’a pas été évoquée.