Société
Bangui : la population partagée sur le bilan des casques bleus
Publié le vendredi 29 mai 2015 | RJDH-Centrafrique
© Autre presse par DR
Les casques bleus |
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Les casques bleus |
Bangui---A l’occasion de la journée internationale des casques bleus, une partie de la population de Bangui s’est prononcée sur le bilan de ceux-ci en RCA. Les avis sont partagés sur le travail abattu par cette force onusienne en Centrafrique depuis septembre 2014.
Symplice Namkomona, étudiant a l’université de Bangui a apprécié la présence de cette force étrangère qui selon lui, a permis à la population centrafricaine d’être en sécurité. « Nous avons pensé qu’on ne pouvait pas sortir de cette crise, mais l’arrivée des casques bleus, les exactions ont diminué. Ils se sont déployés dans les arrière-pays, leur présence a également freiné les exactions des Anti-Balaka et des Séléka qui occupaient les bâtiments administratifs et imposaient leur loi. Maintenant, nous croyons que l’autorité de l’Etat est restaurée grâce à la présence et à l’appui des casques bleus ».
Martial Ketty, commerçant au centre-ville, pense que les choses n’ont pas évolué malgré la présence des militaires onusiens. « Ils sont là depuis, mais malgré leur présence, certaines zones du pays sont toujours sous contrôle des forces nuisibles. La population vit dans la peur et n’exerce pas ses activités comme il se doit à cause de l’insécurité » a-t-il déploré.
Un militaire à la retraire rencontré au centre ville pense que les casques bleus n’ont pas fait ce qu’il faut pour faire évoluer la situation sécuritaire. Pour lui, il est important d’impliquer les Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans le processus de sécurisation du pays.
« Je pense que c’était essentiel que les FACA soient impliquées dans le travail surtout au niveau de Bangui. C’est parce qu’ils ne sont pas dans le processus que les casques bleus n’ont pas réussi à relever le défi » a indiqué ce retraité.
Les casques bleus sont opérationnels en Centrafrique depuis le 15 septembre 2014. Ce jour là, la Minusca prenait le relais de la Misca.
Carole Bycekoan
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