Plus de 10 000 familles, résidentes ou de retour chez elles après avoir dû fuir les violences dès fin 2013, viennent de recevoir une assistance humanitaire du CICR
Plus de 10 000 familles, résidentes ou de retour chez elles après avoir dû fuir les violences dès fin 2013, viennent de recevoir une assistance humanitaire sous forme de semences et d’outils aratoires de la part du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Depuis mi-avril, le CICR, avec l'appui de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine distribue des semences vivrières de variétés adaptées à chaque région, ainsi que des outils aratoires.
Au total 3 400 personnes dans la région de Markounda (préfecture d’Ouham), 3 000 personnes à Kaga Bandoro (préfecture de Nana Grebizi) et 3 900 personnes à Bambari (préfecture de Ouaka) en ont bénéficié. Chaque famille a ainsi reçu 20 kilos d’arachide, 10 kilos de maïs, 5 kilos de sésame, ainsi que deux houes traditionnelles. En plus des semences vivrières, les familles des régions de Markounda et de Bambari ont aussi obtenu des assortiments de semences maraîchères constitués de 50 grammes d’amarante, 50 grammes d’oseille de Guinée, 50 grammes de gombo et 30 grammes de courge, ce qui leur permettra de vendre une partie de leur production sur les marchés.
«Les bénéficiaires sont essentiellement des locaux, dont certains récemment revenus dans leurs villages qu’ils avaient fuis en raison des violences répétées dont ceux-ci avaient été le théâtre dès fin 2013», explique Elena Arranz Arranz, déléguée du CICR en charge du programme d’assistance économique.
«À travers cette opération, qui s’achèvera dans les semaines à venir avec une dernière phase
de distribution à Kaga Bandoro, le CICR entend permettre aux bénéficiaires d’améliorer leur
sécurité économique et contribuer à la relance agricole dans ces régions durement frappées par le conflit», ajoute-t-elle.
En dehors de cet appui à la relance de la campagne agricole 2015, le CICR distribue, depuis
2014, des boutures de manioc résistant à la mosaïque – une maladie qui réduit considérablement le rendement – et des outils agricoles dans les localités d’Ippy, Kaga Bandoro et Birao. Cette année, le CICR envisage d’étendre ce programme à d’autres régions où sévit cette maladie.