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Mgr Nzapalainga «la paix est encore possible en Centrafrique»
Publié le samedi 30 mai 2015  |  Radio Vaticana
Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui
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Entretien: Synode sur la famille, dialogue entre les différentes réligions, justice, réconciliation nationale et situation politique, appels en faveur des populations très pauvres : sont là quelques thèmes abordés par Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui et président de la Ceca (Conférence épiscopale de Centrafrique). A cœur ouvert au micro de Jean-Pierre Bodjoko, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui et président de la Conférence épiscopale de Centrafrique, commence par évoquer le dernier forum sur la paix qui s'est récemment tenu à Bangui et invite aussi au respect de la dignité de tous, dans son pays meurtri par la crise politique. Il s'est exprimé également en sango, une langue locale.

Ecoutons-le!

Le forum de Bangui a été un rendez-vous tant attendu par les Centrafricains. Nous avons vu qu’il y a eu déficit de communication dans la gestion du pouvoir et nous avons eu cette fois-ci l’opportunité de donner l’occasion aux Centrafricains à la base de parler, ce qu’on appelle consultations à la base. Le forum de Bangui était ce moment qu’on peut appeler l’arbre à palabres où tous les Centrafricains sont venus de l’est, de l’ouest, du nord et du sud. Tous s’asseyaient et se regardaient en face pour se dire la vérité, pour réfléchir autour de quatre ateliers thématiques en ce qui concerne la gouvernance dans notre pays, un des maux qui a gangréné ce pays c’est le problème de la malgouvernance il faut le dire. Depuis toujours le pouvoir est caporalisé par un petit groupe et les autres n’ont pas droit à la parole ou bien encore à la gestion du pays et nous avons où ça nous a conduits: des frustrations, des prises d’armes. Un des ateliers a aussi abordé la question de paix et sécurité, quand il n’y a pas la paix on ne peut pas travailler, il n’y a pas de développement. C’est une culture qu’il faudrait acquérir, il faudrait déposer les armes et envoyer les enfants à l’école, c’est cela qui a manqué. Un autre atelier aussi important était le développement économique et social.
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