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Le Parti, USD-COMODES : du langage transitoire, le Gouvernement confond sécurité et paix .
Publié le dimanche 31 mai 2015  |  Corbeaunews.ca
Robert
© Autre presse par DR
Robert ENZA, Entrepreneur leader politique
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La RCA a besoin de la sécurité et la sécurité elle même a besoin de la force de l’État pour être instaurée.
Le gouvernement confond sécurité et paix. La RCA a besoin de la sécurité, nuance et non la paix, parce que la paix est la conséquence positive et inéluctable de la sécurité. La sécurité exprime l’ordre et la sureté alors que la paix désigne un accord, un apaisement. Nous sommes sensés comprendre que l’ordre s’impose et qu’il est de l’œuvre de l’État et que l’accord provient de ce qui est négocié d’où le DDRR.
Le DDRR appelle l’État à négocier avec des individus armés qu’il faut qualifier de hors-la-loi. Ces individus armés, ce ne sont plus des séléka ou antibalaka. Ce sont des individus qui sont libres d’actions, et qui usent de la faiblesse de l’État. Ils savent qu’avec le DDRR ils ne seront pas obligés de sortir toutes les armes qu’ils détiennent.
Le DDRR est une solution inefficace à la sécurité. Il est considéré comme une rétribution des individus qui ont mis chaos l’État et affecté toute la vie sociale d’un pays. Nous connaissons ce que cette opération a donné comme résultat par le passé. Ceux qui ont géré le DDRR, ils se sont copieusement enrichis. Le DDRR a donné une piètre performance de l’opération de désarmement et de réinsertion. Conséquence, le pays a connu à grande échelle le phénomène « ZARANGUINA » et qui a débouché par la suite à la rébellion séléka. Quand on parle de DDRR dans ce pays où le vol est devenu un levier d’enrichissement personnel, les prédateurs se frottent les mains.
Le gouvernement fait une confusion énorme entre paix et sécurité. La sécurité consiste à mettre hors état de nuire des malfrats ou bandits, traités comme hors- la-loi.
Les individus qui détiennent des armes doivent être désarmés. Il faut de la fermeté. Force doit revenir à la loi et donc à l’État. L’État doit agir contre ces individus armés. L’État a un impératif de protection et de sécurité des personnes vivant son territoire et ça il doit utiliser tous les moyens.
Nous ne voulons plus revenir sur les faits des plus atroces à décrire pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, l’heure est à la paix et ces individus armés doivent le savoir. Le forum est passé, il y a un apaisement flatteur mais toutes les positions armées sont toujours restées comme telles.
Avec les accords signés entre les séléka et antibalaka ; les deux groupes ne doivent plus être des éléments d’insécurité pour la population. Les conflits sont définitivement finis. Ils doivent s’en remettre à l’État afin que ce dernier puisse résolument s’opposer aux individus armés qui entretiennent l’insécurité. L’État ne doit plus laisser un seul instant de replis à ces individus armés, l’État doit les obliger et utiliser la force pour les contraindre si cela est nécessaire.
Et pourtant, les forces nuisibles à la sécurité sont bien localisées, au Km5, à Boy rabe, à Boda, à Kagabandoro, à Mbrès, à N’délé, à Bambari, à Bria …
Il faut tenir à leur endroit un langage de fermeté sur le retour à la paix. L’État n’ira plus de mains mortes et qu’il est prêt à utiliser la force pour faire respecter la loi. Le langage de l’État n’est pas fort sur la question de la paix envers les forces néfastes à la sécurité. L’État les laisse faire alors que l’État a beaucoup de moyens pour faire rentrer ces individus dans la normalité. L’État doit changer de ton et agir maintenant.
La communication sur la paix, à notre avis, elle ne s’adresse qu’à la paisible population et elle n’est pas orientée vers les individus armés. Il faut les obliger à parler.
Tout se passe comme si les combattants séléka, anti-balaka et autres doivent attendre le DDRR pour parler de la paix. Le DDRR ne peut pas être la solution à la paix si l’État ne va pas chercher la paix. La vraie paix, c’est celle qui viendra de la force de l’État. L’État ne doit pas se cacher derrière le DDRR et rester sans initiatives de son côté, il doit agir avec les moyens qu’il a.
L’État doit déjà de manière progressive commencer la réinsertion de tous ceux qui veulent aujourd’hui reprendre une vie normale. Parmi les combattants séléka et antibalaka, il y a ceux qui sont en famille et qui effectivement souhaiteraient en finir avec cette merde. Il faut les aider et les accompagner maintenant à entrer dans la normalité gage de paix.

Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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