Le gouvernement angolais a confirmé lundi l’envoi en Centrafrique de 1.800 hommes pour intégrer la Minusca (Mission des nations-unies en Centrafrique). L’opposition parlementaire a réagi à cette décision en exigeant que le parlement soit informé dans les moindres détails sur ce qui sera la première participation de l’Angola dans une opération de maintien de la paix des Nations unies. Le contingent angolais sera constitué d’une unité médicale, d’une unité motorisée et de deux bataillons.
« C’est une obligation pour le Président de la République d’en informer le Parlement comme le stipule la Constitution » rappelle le leader du PRS Eduardo Kuangana. Un avis partagé par le porte-parole de la coalition CASA-CE, Lindo Bernardo qui estime, pour sa part, que l’Assemblée nationale a effectivement le droit d’être informée notamment sur le coût, le type de mission et dans quelles conditions les soldats angolais devraient être déployés sur un territoire étranger.
Avant le ministre des affaires étrangères Georges Chicoty, Joaquim do Espirito Santo, le directeur Afrique du ministère angolais des Relations extérieures, avait justifié ce déploiement en ces termes : « Nous devons donner l’exemple et renforcer la présence de la mission afin d’assurer la paix dans le pays. »
Jossart Muanza (AEM)