Bangui- C'est dans l'enceinte de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) que les déplacés du site de l'aéroport Bangui M'Poko, reçoivent les kits leur permettant de regagner leur domicile. Ce transfert a pour but d'éviter les incidents qui surviennent souvent lors des distributions sur ledit site.
A l’entrée de ce service, deux agents de la police nationale montent la garde. A côté, on voit des femmes, des hommes et des enfants qui se sont retrouvés à l’ombre des arbres longeant l’avenue de France et en face de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM).
Il est 12 heures sur ce nouveau site de distribution. Aucune activité de distribution n’a commencé. Le RJDH a constaté que les kits ne sont encore pas encore arrivés. Une équipe destinée pour ces travaux se trouve dans la concession de la CNS. Une banderole a été attachée sur la quelle est écrit « programme d’assistance aux bénéficiaires dans leurs quartiers de retour ».
Des voix se lèvent pour déplorer la lenteur des activités de distribution. « Nous déplorons la lenteur des organisateurs. La distance qui sépare l’aéroport de la CNS est considérable. Rester ici jusqu’à 17 heures nous porte parfois préjudice. Parmi nous il y a des personnes âgées, qu’il faut les libérer à temps », a déploré un déplacé.
Pour être servis, les bénéficiaires doivent se rendre à la mairie de 3ème arrondissement pour se procurer des pièces leur permettant d'être servit. Ces derniers, craignant encore pour leur sécurité et souhaite que le centre soit transféré à la mairie de 5ème ou celui de 8ème arrondissement. Il s'agit des bénéficiaires qui sont dans le secteur de 3ème arrondissement.
« Le Km5 n’est pas encore désarmé. Nous craignons la perte de nos pièces justificatives », a relevé Sinaï Guitimo, chef de zone 10 de l’aéroport.
La compagnie nationale de sécurité (CNS) est le site choisi pour distribuer de vivres et non vivres au déplacés du site de l’aéroport. Ceci a été un consensus des déplacés et des humanitaires, afin d’éviter des désagréments sécuritaires.
Auguste Bati-Kalamet.