La mission de l’ONU en Centrafrique a ouvert une enquête sur le cas d’un casque bleu accusé d’agression sexuelle sur une fillette. A en croire le site Ouest France, une source diplomatique a indiqué que le casque bleu mis en cause était un ressortissant marocain.
Le chef de la Minusca, Babacar Gaye a demandé l’ouverture d’une enquête.
L’ONU a également saisi le pays d’origine du Casque bleu pour qu’il lance une enquête de son côté. Cette affaire intervient après le lancement d’une investigation sur la gestion par l’organisme onusien d’une affaire d’agressions sexuelles sur des enfants commises par des soldats n’étant pas sous autorité des Nations Unies.
Il faut dire que l’ONU est secouée par un scandale depuis que The Guardian avait révélé que des militaires français étaient suspectés d’avoir violé des enfants en échange de nourriture au début de l’intervention française en Centrafrique. La France a reconnu que 14 de ses soldats étaient mis en cause après que le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian a déclassifié l’enquête interne de l’armée française.
Centrafrique: l'ONU enquête sur un autre cas d'abus sexuels présumés sur enfant
04/06/15 (AFP)
La mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête sur un nouveau cas d'agression sexuelle présumée sur une enfant, impliquant l'un de ses Casques bleus.
Babacar Gaye, le chef de la Minusca, a ordonné l'ouverture d'une enquête après la divulgation mardi d'informations accusant un militaire de la force de maintien de la paix d'avoir abusé sexuellement d'une enfant.
Le pays d'origine du Casque bleu n'a pas été communiqué, mais une source diplomatique a affirmé qu'il s'agissait d'un Marocain.
"Des mesures immédiates ont été prises pour protéger la victime et lui prodiguer des soins appropriés", a assuré la Minusca dans un communiqué.
L'ONU a par ailleurs appelé le pays d'origine du Casque bleu à mener sa propre enquête.
L'ouverture de l'enquête onusienne intervient au lendemain de l'annonce d'une investigation sur la gestion par l'ONU d'une autre affaire d'agressions sexuelles présumées d'enfants en Centrafrique par des militaires étrangers n'étant sous l'autorité des Nations unies.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a décidé mercredi de mettre en place une enquête externe indépendante sur la façon dont l'ONU a géré cette affaire, mettant en cause des soldats français et africains entre décembre 2013 et juin 2014.