A Paris, les migrants de La Chapelle se retrouvent à nouveau dehors. Leur camp, situé sous le métro aérien avait été démantelé mardi 2 juin. Une partie des migrants, éligibles au droit d'asile, avaient été relogés dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile, d'autres, emmenés dans des centres d'hébergement d'urgence. Ceux-là ont été priés de partir après trois nuits et n'ont donc plus d'endroits où dormir.
Une trentaine de migrants se reposent devant une bibliothèque du XVIIIe arrondissement de Paris. Certains sont couchés sur des matelas, d'autres sont sur des bâches à même le sol. Parmi eux, un Guinéen, arrivé en France il y a neuf mois. Il a passé l'hiver au camp de La Chapelle. « Ils nous ont dit mardi quand ils sont venus saccager le camp qu’ils allaient nous donner des logements, alors que c’était faux. Ils ont envoyé des gens dans le centre d'hébergement, mais dans le centre ont nous a dit que c’était pour trois jours seulement. Il y avait beaucoup de monde, je n’ai pas eu de place. »
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