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Centrafrique : un combat entre Antibalaka et Sangaris signale à Bambari
Publié le dimanche 5 octobre 2014  |  Centrafrique Libre
Les
© Autre presse par DR
Les Antibalaka
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Des tirs ont été entendus dans la matinée du samedi à proximité du camp de la Sangaris. Selon des sources locales contactées par Centrafrique Libre, il s’agirait d’un combat entre Antibalaka et Sangaris.Les Antibalaka contactés parlent d’attaque de la force Sangaris contre leur position. « Nous avons été attaqués sans raison par la Sangaris. Malgré la volonté exprimée par les combattants d’aller vers la paix, les éléments de la Sangaris trouvent moyen de nous attaquer. En une semaine, nous avons déjà enregistré quatre attaques. S’ils veulent la guerre, et bien nous seront obligés de nous engager aussi » a expliqué un leader des Antibalaka de Bambari, joint quelques minutes après l’attaque.

Une autorité locale dit avoir entendu les tirs mais n’avoir pas d’information sur les raisons « nous avons écouté les tirs dans la ville comme d’habitude mais pour le moment, je ne connais pas encore l’origine ni les raisons. Si les Antibalaka vous disent qu’ils ont été attaqués par les forces françaises, cela peut être vrai parce que, c’est tous les jours que cela arrive. Mais cela est lié à l’entêtement de ces jeunes qui se croient tout permis. Il y a aussi les Séléka qui continuent de résister, c’est ce qui justifie l’attaque de la base de la Minusca, ces derniers jours ».

Le haut commandement de la Sangaris à Bangui n’a pas été disponible pour s’expliquer sur les accusations des Antibalaka.

De sources hospitalières, cinq blessés graves et quelques morts ont été enregistrés à l’issue de ces coups de feu « nous avons cinq blessés depuis ce matin. Deux cas de décès sont aussi recensés. C’est ce que nous avons enregistré à l’hôpital. Je crois que ce sont des jeunes Antibalaka et des civils » a témoigné un agent de santé de Bambari.

Cet incident est signalé trois jours après l’attaque de la base de la Minusca à Bambari, attaque qui a fait une vingtaine de morts, selon le bilan définitif.

Diane LINGANGUE
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