Le nouveau représentant de l’Union Africaine(U.A) pour la paix en Centrafrique et en Afrique Centrale, Jean Marie Michel Mokoko, s’est dit préoccupé par l’application de l’accord de cessation des hostilités signé récemment par les protagonistes de la crise sécuritaire dans ce pays depuis mars 2013.
Le général Jean Marie Michel Mokoko, ex-commandant de la MISCA (Mission
internationale Africaine de sécurité en Centrafrique), était venu à Brazzaville pour échanger avec le chef de l'Etat congolais,
Denis Sassou N'Guesso, sur les avancées sécuritaires en RCA.
«Le 15 septembre on a passé le témoin à l'opération des Nations Unies. La situation était devenue suffisamment calme et la vie a repris son cours normal. Notre dispositif était un peu différent de celui des Nations Unies parce que nous n'avions pas les moyens qu'elles ont. Mais nous avions comblé ce déficit par une stratégie qui nous permettait, dans Bangui par exemple, de faire que les arrondissements soient pris en charge par les unités que nous avions mis en place», a expliqué le général Mokoko, cité par la Présidence congolaise.
Selon lui, ce qui est important dans la situation actuelle en RCA, c'est la suite de ce qui s'est passé à Brazzaville, c'est-à-dire l'application de l'accord de cessation des hostilités, signé entre les différents protagonistes de la crise.