Comme nous l’annoncions en primeur précédemment, l’Angola allait envoyer des troupes pour devenir des casques bleus en Centrafrique. Mais à l’époque, les autorités militaires angolaises étaient encore dans l’incapacité d’en préciser le nombre, en attente du feu vert des Nations Unies sur les contours de la mission.
C’est désormais chose faite, comme l’a confirmé lundi Joaquim do Espirito Santo, le directeur Afrique du ministère angolais des Relations extérieures au correspondant de LNC à Luanda.
« Comme nous présidons la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et comme nous l’avions dit précédemment, nous devons donner l’exemple pour aider ce pays à trouver la paix.
Nous allons envoyer en Centrafrique une unité médicale, une unité motorisée et deux bataillons de 1.800 hommes. »
Cependant, au parlement angolais, l’opposition s’est montrée très pointilleuse, en exigeant d’être tenue informée des moindres détails de l’implication angolaise, notamment « sur le coût, le type de mission et dans quelles conditions les soldats angolais devraient être déployés sur un territoire étranger.. »
Devant la Presse, Eduardo Kuangana, le chef du parti PRS a précisé que : « C’est une obligation pour le Président de la République d’en informer le Parlement comme le stipule la Constitution ».
Avis relayé par un autre opposant, Lindo Bernardo, porte-parole de la coalition CASA-CE.