Bruxelles demande des éclaircissements à l'Espagne après la contamination par le virus Ebola d'une aide-soignante d'un hôpital de Madrid. Depuis lundi, trois nouvelles personnes ont été admises dans ce même hôpital, mais seul l'époux de l'aide-soignante présente un haut risque d'être infecté, indiquent les médecins.
Teresa, une aide-soignante de 40 ans, a été en contact dans le cadre de son travail avec deux missionnaires qui sont morts de la fièvre hémorragique après leur rapatriement d'Afrique. Son parcours raconte l'erreur dans le protocole de sécurité.
Elle est aujourd'hui au centre de tous les regards pour ce qui s'est passé un certain 25 septembre. Ce jour-là, elle entre dans la chambre d'hopital du religieux tué par le virus Ebola, et sans le savoir elle contracte la maladie.
Le lendemain, au lieu d'être mise sous surveillance, on la laisse partir en vacances. Au bout d'une semaine, elle a de la fièvre, se sent très fatiguée, vomit, a des diarrhées. Elle demande à son hôpital de lui faire un test. On le lui refuse. Il faudra qu'elle insiste lourdement. Et heureusement, car le test est positif.
Teresa se trouve actuellement en quarantaine. Elle a été admise dans une unité spécialisée à Madrid. Son mari Javier aussi. Pourquoi l'a-t-on laissée partir en vacances ? Pourquoi a-t-on autant attendu avant de lui faire faire un test ? La réponse, s'étrangle un député de l'opposition, c'est que les autorités sanitaires n'ont pas pris le danger sufisament au sérieux.
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