Des chercheurs américains ont tenté de recenser les pays les plus exposés à l’arrivée d’un malade atteint d’Ebola sur leur sol. Sans céder à la panique, certains pays Africains auraient intérêt à se préparer à une telle éventualité.
La France aurait 75% de risques de voir une épidémie d’Ebola démarrer sur son sol dans les prochaines semaines ? Bien que faux, ce chiffre s’est répandu à grande vitesse dans les médias de l’Hexagone. Depuis que les États-Unis ont découvert leur premier cas d’Ebola sur leur sol et que la première transmission hors d’Afrique s’est produite en Espagne, un vent de panique s’est levé.
Alors, d’où vient ce chiffre alarmiste ? Il s’agit d’une mauvaise interprétation d’une étude, régulièrement mise à jour, menée par des chercheurs de la Northeastern University de Boston qui tentent de modéliser l’évolution de l’épidémie dans les prochaines semaines, en s’appuyant sur les flux de voyageurs et l’augmentation du nombre de malades. Celle-ci s’intéresse notamment aux pays les plus exposés à l’arrivée de malade atteints d’Ebola sur leur territoire.
Les chercheurs ont en réalité distingué deux scénarios possibles. D’abord, celui dans lequel les liaisons aériennes seraient les mêmes qu’avant le début de l’épidémie. Il n’est évidemment plus d’actualité puisque plusieurs grandes compagnies ont arrêté de desservir la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, les trois pays les plus touchés.
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