Je regarde le fleuve avec amertume…
Je verse des larmes sans pleurer……
Car ma douleur est en teneur …
Je lève les yeux au ciel, Car je veux prendre quelqu’un à témoins..
Parmi toute cette nation…
Je recherche des Hommes d’action Car je souffre tout seul ma passion.
Ya t-il encore un Homme rempli de compassion ?
Ya t-il encore des oreilles pour mes lamentations?
Soudain, Le bleu du ciel se transforme en gris,
Est-ce le signe d’une soif de justice ?
Est-ce le signe qu’un jour elle se fera?
Je suis passé comme un vent,
Je suis resté un moment,
Je reviendrai sûrement…
Ils m’ont ôté la vie, Mais mon âme survie !
Ils ont écourté mon séjour, Mais dans tes mémoires j’y serai toujours!
Nous sommes tous des passagers,
Dans le vol de l’histoire,
Nous sommes de transit, dans ce pays maudit
Que laisserons nous ?
Qu’emporterons nous?
La Centrafrique restera et nous passerons.
Crépin NGOKO ZENGUET. Le poète de la rue Obo-bambouti De Lakouanga climatisé