Les quatre cents (400) personnes déplacées campées dans la ville de Baboua affirment vivre dans des conditions déplorables. Ces personnes sont venues des villages Dénda, Ngiongodéré, Zokombo et Baboua Jérioco, situés respectivement à 12 et 25 kilomètres de la ville sur l’axe Garoua-Boulaï.
Selon le témoignage de ces déplacés, c’est suite à l’ultimatum lancé par les éléments de FDPC d’Abdoulaye Miskine, qui menacent d’attaquer les forces internationales, qu’ils ont décidé de quitter leur village.
« Nous sommes abandonnés. Nous sommes sans abri. C’est pourquoi nous lançons un cri à l’aide aux humanitaires et au gouvernement », a dit Pierre Ndandanga, l’un des déplacés.
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