Regroupés au sein de la Coordination des Partis et Associations Politiques (CGPAP), vingt-sept formations politiques ont qualifié de violation de la Charte Constitutionnelle la décision des Chefs d’État de la CEEAC de prolonger la durée de la transition jusqu’en décembre prochain. Une déclaration rendue publique ce mardi 9 juin 2015.
La coordonnatrice générale, Gina Michèle Sanzé, vice-présidente du PATRIE (Parti Africain pour une Transformation Radicale et l’Intégration des Etats ), a au nom de ses pairs de la plateforme politique rapporté la position de la CGPAP. « Selon l’article 102 de la Charte Constitutionnelle de transition, il appartient aux trois acteurs de la transition de faire la demande d’une prolongation de la transition et cela au mois d’août. Dans le cas d’espèce, il ne s’agit ni de la demande exprimée par les autorités centrafricaines ni du mois d’août qui pourrait justifier la décision. Il y a donc un vice de forme en la matière et d’une pure violation ».
Aurelien Symplice Zingas, ancien ministre et membre de la CGPAP, a fait savoir que « la commission gouvernance n’a nullement décidé de la prolongation de la transition au forum. Les gens veulent justifier la décision de la CEEAC en prenant comme tremplin le forum de Bangui. C’est de la violation de la Charte Constitutionnelle de transition ».
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