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Centrafrique: Charles Malinas et babacar Gay échappent à la convocation de caherine Samba Panza
Publié le mardi 9 juin 2015  |  Centrafrique Libre
L’ambassadeur
© Autre presse par DR
L’ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas
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L’autorité dont devait se revêtir le régime de la transition se détourne de ses principales cibles pour ne s’appliquer qu’au peuple centrafricain. Autant avec le peuple centrafricain que le monde extérieur entrant en relation avec l’État centrafricain, cet attribut du pouvoir avait à se manifester avec impartialité et objectivité. Pourtant, Hollande et l’ONU échappe à cela…

Dans l’affaire de viol des mineurs dont se seraient rendus coupables des contingents de la Sangaris et de la Minusca, le pouvoir de Bangui aura une fois de plus prouver que la Communauté internationale n’a et n’aura aucun compte à rendre au peuple centrafricain pour les travers de son intervention pourtant salvatrice pour une partie de la population de la RCA.

Si le pourquoi de la fébrilité et de la nonchalance des institutions de la transition en face de cette histoire rocambolesque fera perdre plus d’énergies et de temps, le simple rappel de l’évènement pourrait, quant à lui susciter des réactions de la part surtout de nombreux présidentiables déjà en liste pour la bataille électorale de fin 2015 et de la société civile rendue vulnérable par les enveloppes reçues çà et là.

Cette absence de réaction énergique face à ce crime odieux et qui heurte la conscience des citoyens et autres personnalités véritablement solitaires de la situation en République Centrafricaine, un acte révoltant mais confiné dans les annales des archives de l’ONU, traduit la perception faciale des grands enjeux des problèmes qui nous « décentrafricanisent » au point de nous rendre inopérants à tous les niveaux.

Catherine Samba-Panza aura manqué à deux choses aussi fondamentales qu’elle ne l’aurait cru : se déclarer indépendante vis-à-vis de la communauté internationale de qui découle son pouvoir et intégrer dans la diplomatie centrafricaine les grandes valeurs et les principes intangibles appelés à gouverner, à régir et à orienter les relations internationales. L’histoire des relations interétatiques nous apprend que les États normaux sinon politiquement matures ne lésinent pas à convoquer les chancelleries des États qui se seraient comportés de façon extravagante et irresponsable envers eux.

Pendant que l’affaire de viol sur mineurs faisait les choux gras des médias de la planète et que la fameuse organisation des Nations Unies de nulle part suspendait son fonctionnaire par qui la mèche aura été vendue, Charles Malinas et le Général Babacar Gay circulaient sans gêne et bénéficiaient d’une hospitalité encore plus renforcée des autorités de la transition. Or, eux et leurs hospitaliers vaudraient dans le mal car ils devaient se convoquer, si le bon sens avait à ce moment son sens devant eux. Diantre!

Le viol des mineurs s’apparente réellement à une épreuve politique, pour ne pas dire une tentation montée de toute pièce par les partenaires de la Centrafrique, dans le dessein de voir si le niveau de maturité est atteint. Mais la conclusion, libre à vous!

Se décomplexer du phénomène Blanc est un premier pas dans l’indépendance de l’Homme noir, tel le tremplin de l’idée d’un panafricaniste dont nous taisons à volonté le nom.

Naim-Kaélin ZAMANE
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