Les activités scolaires et agricoles tardent à reprendre dans la ville de Markounda. Un retard du à la persistance de l’insécurité. Pour ce fait, aucun candidat n’a été enregistré pour le Brevet des Collèges (BC) et le Baccalauréat, pour cette année académique.
Lors de son passage à Bangui, Lucien Mbaïgoto, sous-préfet sortant de Markounda, a relevé que la régression des activités scolaires et agricoles est liée à la présence régulière des troupes armées assimilées à des éleveurs peulhs dans les communes.
Ces « ravisseurs » seraient venus du Tchad, pour agresser la population des campagnes. « Nous craignons une éventuelle crise alimentaire dans la ville de Markounda », a-t-il projeté.
« Des maisons ont été brûlées, plusieurs étendues des champs ont été dévastées par des bœufs. Plusieurs agriculteurs ne peuvent plus aller au champ, de peur d’être enlevés ou agressés », a ajouté Lucien Mbaïgoto.
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