Deux soldats gabonais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), qui devaient rentrer à Libreville avec leur contingent, sont maintenus à Bangui, pour être entendus dans le cadre d'une affaire de contrat de bail irrégulier.
Les deux soldats, un sergent-chef et un caporal-chef, sont entendus par les services des Nations unies et les officiers de police judiciaire gabonaise, dépêchés en Centrafrique pour suivre cette affaire.
La mission onusienne accuse les deux soldats gabonais d'avoir signé un contrat de bail à Bangui, avec la complicité d'un ressortissant centrafricain, avec logos et insignes de la MINUSCA, alors qu'ils n'ont pas qualité d'agir au nom des Nations unies en Centrafrique.
Les deux soldats séjournent à Bangui depuis septembre 2014 et doivent y rester, en attendant que toute la lumière soit faite sur cette affaire alors que leur contingent vient d'être remplacé par un autre.
Cette nouvelle affaire s'ajoute à celles des violations des droits de l'homme en Centrafrique, imputées aux casques bleus, dénoncées par des ONG internationales, et sur lesquelles enquêtent les services onusiens.
BB/LMM/APA