En Europe, aux États-Unis et dans les pays africains encore épargnés par Ebola, l'inquiétude face aux risques de propagation du virus se fait de plus en plus ressentir. Des spécialités ont même comparé jeudi l'épidémie au sida…
"Depuis trente ans que je travaille dans la santé publique, la seule chose comparable [à l'épidémie d'Ebola] a été le sida", a déclaré, le 9 octobre, le Dr Tom Frieden, directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) lors d'une table-ronde à Washington.
Un cri d'alarme relayé aussitôt par le président sierra-leonais, Ernest Bai Koroma, pour qui la "réponse internationale a été, pour le moment, plus lente que le rythme de transmission de la maladie". Il faut donc multiplier "par vingt" l'aide actuelle pour espérer enrayer la maladie qui a déjà tué 3 900 personnes, a estimé de son côté Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies.
Même le Fonds monétaire international (FMI) ne voit plus d'inconvénients – chose rare – à "augmenter les déficits pour soigner les gens", a affirmé sa directrice, Christine Lagarde.
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