Le gouvernement centrafricain avait pourtant ordonné de lever le camp avant la fin du mois de mai. Mais certains déplacés du site ont refusé de retourner dans leur quartier d’origine, pour des raisons de sécurité. A première vue, rien de particulier, sur le site des déplacés de l’aéroport Bangui-Mpoko : les femmes devant leur hutte font la cuisine, les enfants jouent aux alentours et les hommes discutent autour de " Kangoya " (le vin de palme). Pourtant, ces déplacés auraient dû quitter les lieux depuis la fin du mois de mai, qui était la date butoir donnée par le gouvernement pour libérer le tarmac de l’aéroport Bangui-Mpoko.
De l’aide pour se réinstaller
Une opération d’enregistrement des déplacés avait été lancée pour identifier ceux qui voulaient rentrer chez eux de leur propre gré. Selon Juliana Christine qui fait partie des agents du ministère des affaires sociales qui procèdent actuellement à l’octroi de kits de retour après le désenregistrement, le processus est indispensable. Certains déplacés trouvent toutefois que le kit de retour n’est pas suffisant pour leur installation.