Bangui - L’ancien ministre Gontran Herbert Djono-Ahaba se réclame comme étant partisan de la paix et de l’unité, en s’appuyant sur sa motivation à s’opposer à la partition de la République Centrafricaine, à mettre un terme aux hostilités et à inciter les leaders des groupes armés, ex-Séléka et antibalaka, à signer les accords de paix au sortir du Forum national de Bangui, lors d’un entretien, jeudi 11 juin 2015, à Bangui.
L’objectif de cet entretien avec l’ancien ministre Gontran Herbert Djono-Ahaba est de donner l’avis contraire par rapport à ce que ses détracteurs ces derniers révèlent dans la presse locale, internationale et sur les réseaux sociaux le concernant, lui qui a été ministre sous Michel Djotodia Am Nondroko et Ministre dans le gouvernement d’André Nzapayéké.
« J’ai été de ceux qui ont œuvré, en leur qualité de Centrafricain, pour que le crépitement des armes cessent à Bangui comme dans l’arrière-pays, de même que les heurts entre les groupes armés que sont les ex-Séléka et les anti-balaka, des heurts qui ont eu comme conséquences les nombreuses pertes en vie humaine, sans compter les destructions massives des biens », a clamé Djono-Ahaba.
A Bambari par exemple, Djono-Ahaba était intervenu aux côtés de l’ONG PARETO pour calmer les esprits entre les ex-Séléka et les anti-balaka. Son vœu le plus ardent : « faire en sorte que la paix revienne en Centrafrique, que ce pays soit reconstruit, et que le peuple soit réconcilié avec lui-même, dans l’esprit du vivre ensemble, sans considération socioculturelle ou religieuse ».
Au sujet des velléités le concernant dans les médias au sujet de ses biens meubles et immeubles, M. Djono-Ahaba est succinct : « Avant d’être ministre et Ministre d’Etat, j’ai été un haut cadre du Ministère des Finances et du Budget et parlementaire ». D’ailleurs à ce sujet, certains ont rappelé les fleurs que Bozizé lui avait jeté lors de son investiture le 15 mars 2011 : « si tous les ministres travaillaient comme le jeune Gontran Herbert Djono-Ahaba, je n’aurais pas l’insomnie… »
En définitive, l’ancien ministre Gontran Herbert Djono-Ahaba a retenu qu’il faut un changement des mentalités, pour que les Centrafricains se tiennent la main dans la main, non pas dans un esprit belliciste, partitionniste et guerriers, mais réconciliateur et pacifiste, pour reconstruire leur pays, en tenant
Alain Patrick MAMADOU