Une journée baptisée « journée de cohésion sociale » a été célébrée le samedi 14 juin à Boda, ville située à 187 kilomètres de Bangui. La pose de la première pierre de la case du chef détruite lors des événements qui ont secoué cette ville, a marqué ce moment.
C’est à la mairie de Boda que cette activité s’est déroulée. L’objectif, selon les responsables de l’ONG initiatrice, est d’encourager les communautés à la cohésion sociale.
« Nous sommes là pour la pose de la première pierre de la case du chef de Boda. A travers cette maison, nous projetons consolider le processus de rapprochement intercommunautaire dans les villages », a fait savoir Evelyne Adom, coordonnatrice de l’ONG Afrique Secours Assistance.
Jean Wilibiro Sako, l’un des ressortissants de la région a apprécié cette démarche qui, pour lui va davantage rapprocher les communautés séparées par la crise.
Par Judicael Yongo
Théophile Ligouda, sous-préfet de Boda a expliqué que la situation sécuritaire de la ville s’est améliorée grâce à la mobilisation de tous ses habitants. « Le constat de la sous-préfecture était amère. Les communautés se voyaient en chien de faïence. Mais les leaders communautaires avec le soutien des forces internationales se sont mobilisés pour créer les conditions favorables à la cohésion sociale. Ce qui a permis aux personnes déplacées vivant dans les brousses de regagner leurs domiciles », a-t-il précisé.
La population de la ville de Boda a profité de l’occasion pour présenter quelques unes de ses attentes qui se résument à la réhabilitation des habitations détruites, la reconstruction du marché délaissé.
Des matériels constitués de brouettes, pelles, machettes, râteaux, houes, mégaphones, bottes et pioches ont été remis aux chefs de groupes.