Les activités ont repris à l’hôpital de Boda depuis le mois de mars dernier. Ceci grâce à l’appui de certaines structures humanitaires, qui offrent de soins gratuits à la population.
Selon le responsable de ce centre par intérim, Michel Boui, « la situation sanitaire des personnes qui sont sorties de leur cachette, après les affrontements a connu une nette amélioration ».
L’infirmier diplômé d’Etat, Michel Boui a rappelé la situation pendant la crise, qui selon lui était « déplorable dans la ville. Cela est la conséquence du déplacement massif de la population dans les brousses où plusieurs cas de maladies et de décès ont été enregistrés «
« C’est progressivement au mois de Mars dernier avec le soutien de la Sangaris et l’ONG Action Humanitaire Africaine que la réouverture de l’hôpital dudistrict de Boda s’est rendue possible. Et c’est à partir de cette période que les activités ont repris », a-t-il signifié.
Au mois de juin, l’hôpital de Boda a reçu l’aide d’une autre ONG Française ‘’ALIMA‘’ qui donne des soins gratuits. » Mais malheureusement leur intervention se limite au niveau de la ville de Boda », a relevé Michel Boui.
Au sujet des difficultés, la même source a relevé le manque de certains matériels bureautiques, l’absence d’une ambulance et l’insuffisance des agents de santé.
Le district sanitaire de Boda compte vingt-sept formations sanitaires. Plusieurs d’entre elles restent encore inopérantes.