La ville de Ndjamena a été secouée par un attentat dans la journée de lundi. Les autorités de transition en République Centrafricaine n’ont pas mis du temps à réagir par rapport à cet évènement. La primature, a dans un communiqué de presse, dénonce cet acte de violence qui, selon les termes du communiqué, sont intolérables. C’est au deux attentats qui ont été enregistrés dans la capitale tchadienne ce lundi 15 juin. L’un à l’école de la police l’autre au commissariat central. C’est e, fait, au cœur du pouvoir de Idriss Déby que les terroristes ont frappé. La police a été visée par cet attentat qui a fait plusieurs morts. Les autorités centrafricaines notamment, le premier ministre Mahamat Kamoun ont été les premières à réagir en dénonçant ce comportement.
Dans un communiqué signé du ministre-conseiller en communication du premier ministre, la primature dénonce cet acte de violence « Le Premier Ministre Mahamat Kamoun a appris avec une grande tristesse la nouvelle des terribles attentats intervenus ce lundi 15 juin 2015 à N’Djamena. Il adresse ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et exprime la solidarité de la République Centrafricaine au peuple frère du Tchad ».
Le premier ministre centrafricaine a expliqué que la République Centrafricaine est déterminée à s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme «Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Transition, rappelle par ailleurs que la lutte contre le terrorisme et contre toute forme d’obscurantisme constitue, avec les défis du développement, l’une des priorités majeures de l’Afrique d’aujourd’hui. La République Centrafricaine prendra toute la part qui lui revient dans ce combat » a précisé le communiqué de la primature.
Ces attentats sont enregistrés quelques mois après la participation du Tchad à la lutte contre la secte islamique Boko Haram.
Diane LIGANGUE