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© AFP par DR
Des élèves attendent leurs professeurs dans la cour de l`école Notre-Dame, à Kinshasa. |
Les enseignants auteurs de détournement de cantine scolaire offerte par le Programme Alimentaire Mondiale(PAM) aux établissements public de la Centrafrique doivent être sanctionnés. Les tribunaux et leurs responsables doivent prendre des mesures contre eux, a dit Sébastien Baléké secrétaire général de la Fédération Nationale de l’Association des Parents d’Elèves de Centrafrique(FNAPEC).
Son intervention fait suite au détournement de 10 sacs de riz le vendredi dernier à l’école Jean Collomb à Ngaragba, dans le 6ème arrondissement de Bangui. « Le constat n’est pas seulement à Jean Collomb, mais c’est plutôt général. Beaucoup d’établissements de la ville de Bangui en souffrent, a poursuivi Sébastien Baleke. Si on prend 10 écoles 8 sont versées dans cette mauvaise pratique ».
Il a par ailleurs souligné qu’il faut instaurer des mesures à deux niveaux afin de sanctionner les auteurs de cet acte. « D’abord sur le plan judiciaire et sur le plan administratif à travers des inspecteurs académiques voir le ministère de l’Education pour un meilleur suivi de ces cantines dans les établissements ».
Le 12 Juin dernier, les jeunes du quartier Ngaragba ont saisi 10 sacs de riz. Ils ont pointé du doigt le directeur ainsi que les enseignants de la direction fille de l’école Jean Collomb de Ngaragba d’avoir voulu détourné ces produits. Et la Compagnie Nationale de Sécurité a été saisie pour nécessiter d’enquête.
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